Ça se passe

à Lumière


Posté le 17.10.2022


 

Damien Bonnard présentant La Rupture de Claude Chabrol

"Chabrol fait partie des cinéastes qui ont mélangé les genres (policier, drame, comédie). C'est un cinéma riche avec de très belles adaptations d'auteurs américains. C'est le seul cinéaste avec Hitchcock dont on utilise un adjectif pour parler de son cinéma : "on dit un film hitchcockien, chabrolien". Mon film préféré de Chabrol : Les Innocents aux mains sales."

Damien-Bonnard-la-rupture-loic-benoit© Loïc Benoit

 


«Aïe, aïe, aïe,aïe, une bonne bouteille de Rosé Garcia».

Un groupe de Mariachis a revisité ses classiques pour célébrer le lancement du vin de José Garcia, baptisé le Rosé Garcia. Avec en guest star dans les choeurs : Alejandro Gonzáles Iñárritu qui a entonné un «Viva Mexico !»


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© Jean-Luc Mège



Louis Lemkow Zetterling à propos de Les Filles (1968), de Mai Zetterling  :

« J'aime beaucoup ce film de ma mère. C'est un long métrage explicitement politique. Elle travaillait beaucoup autour des thématiques du genre, de la guerre et des inégalités, qui sont toutes les trois très présentes. C'est aussi un film à remettre dans le contexte d'une année très importante politiquement : 1968. Ma mère s'intéressait à la politique mais elle ne souhaitait pas qu'on la catalogue comme une féministe, une socialiste ou une gauchiste. Pourtant, Les Filles est clairement féministe et progressiste, cela ne fait aucun doute ! Il évoque la Suède des années 1960, qui était placée sur un piédestal parce que sa société était tournée vers le bien-être. Le film n'a pas été bien reçu à l'époque car les Suédois n'étaient pas habitués à ce que leur système sociétal soit critiqué. Mai a souhaité pointer que la domination des hommes était toujours présente et que l'égalité entre les hommes et les femmes n'était pas encore suffisante. En France, le film a en revanche reçu un très bel accueil. Simone de Beauvoir avait même rédigé une critique élogieuse dans Le Monde. Elle avait ensuite contacté ma mère pour réaliser un projet autour du Deuxième sexe, mais cela n'avait finalement pas pu aboutir. Ma mère a également voulu jouer le registre comique et cela se ressent beaucoup dans Les Filles, qui déploie un humour très ironique. Le film évoque aussi la guerre. Mai n'était pas une activiste politique, mais elle était profondément anti-guerre. Elle était aussi très active lorsqu'il s'agissait de s'opposer à l'armement nucléaire. »

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© Léa Rener

 

 

 

 

Catégories : Lecture Zen