Billetterie

Histoires extraordinaires

de Roger Vadim, Louis Malle et Federico Fellini , France, Italie , 1968

Louis Malle / Lumière Classics

Une comtesse (Jane Fonda) s’éprend d’un baron solitaire (Peter Fonda) qui se refuse à elle. Pour assouvir sa vengeance, elle incendie ses écuries. Il meurt dans les flammes avec ses chevaux. Seul un coursier noir survit, que la comtesse entreprend de dresser… Un jeune officier (Alain Delon) se confesse. Depuis son adolescence, il montre un ascendant dominateur, une tendance au despotisme et à la cruauté. Mais un jour, alors qu’il maltraite un camarade, un jeune homme apparaît, qui lui ressemble fortement… Un acteur (Terence Stamp), à qui l’alcool tient lieu de génie, arrive en Italie pour y tourner le premier « western catholique ». À la gare, un ballon roule à ses pieds. Il le rend à l’enfant qui l’a laissé s’échapper. Elle le remercie et lui sourit étrangement. Il se glace…

 Malle-Histoires-extraordinaires


À l’image des films à sketches de la fin des années 60 / début 70, Histoires extraordinaires réunit un casting international impressionnant. Jane Fonda et son frère Peter, Alain Delon et Brigitte Bardot, Terence Stamp… Adaptant chacun librement une nouvelle d’Edgar Allan Poe, les trois cinéastes signent collectivement une fantasmagorie aux sketches très hétérogènes.

Le premier, Metzengerstein, signé par Roger Vadim, est certainement le plus anecdotique. On lui reproche une atmosphère érotique déplacée, une fausse poésie, mais aussi de créer ce décorum dans le seul but de filmer sa séduisante épouse Jane Fonda.

Le sketch Toby Dammit ou Il ne faut pas parier sa tête avec le Diable, réalisé par Federico Fellini, réunit par contre tous les suffrages. Sa transposition contemporaine de l’univers du poète et romancier américain est labyrinthique, baignée de sinistres brumes. Entre féerie et pur cauchemar, d’un côté du miroir puis de l’autre, Fellini est toujours juste quand il parle du spectacle, des artistes et de la création.

Entre ces deux sketches, William Wilson de Louis Malle est plus académique, froid. Plus intemporel sans doute également. On perçoit peu de la poésie fantastique de Poe à l’écran, mais une histoire étrange, intrigante, dans laquelle sont plongées deux des plus grandes stars françaises de l’époque, Alain Delon et Brigitte Bardot. « Louis Malle a traité l’histoire de William Wilson et de son double dans un style sobre, classique et glacé. […] Alain Delon campe une excellente figure de jeune noble cynique, cruel et pervers, mais à la fin vaincu par la peur. » (René Prédal, Jeune Cinéma n°32, septembre 1968)

 

Histoires extraordinaires
France, Italie, 1968, 2h01, couleurs, format 1.75

Segment Metzengerstein
Réalisation Roger Vadim
Scénario Roger Vadim, Pascal Cousin, d’après Edgar Allan Poe
Dialogues Daniel Boulanger
Photo Claude Renoir
Musique Jean Prodromidès
Montage Hélène Plemiannikov     
Décors Jean André
Costumes Jacques Fonteray
 
Interprètes Jane Fonda (la comtesse Frederica de Metzengerstein), James Robertson Justice (le conseiller de la comtesse), Françoise Prévost (l’amie de la comtesse), Peter Fonda (le baron Wilhelm Berlifitzing), Carla Marlier (Claud), Philippe Lemaire (Philippe), Serge Marquand (Hugues)
Le segment est présenté en anglais STF.
 
Segment William Wilson
Réalisation Louis Malle
Scénario Louis Malle, Clement Biddle Wood, d’après Edgar Allan Poe
Dialogues Daniel Boulanger
Photo Tonino Delli Colli
Musique Diego Masson
Montage Franco Arcalli, Suzanne Baron
Décors & costumes  Ghislain Uhry
 
Interprètes Brigitte Bardot (Giuseppina), Alain Delon (William Wilson), Umberto D'Orsi (Hans), Renzo Palmer (le prêtre), Marco Stefanelli (Wilson enfant)
Le segment est présenté en français.

Segment Toby Dammit ou Il ne faut pas parier sa tête avec le Diable
Réalisation Federico Fellini
Scénario Federico Fellini, Bernardino Zapponi, d’après Edgar Allan Poe
Photo Giuseppe Rotunno
Musique Nino Rota
Montage Ruggero Mastroianni
Décors & costumes
 Piero Tosi
Distributeur Tamasa
 
Interprètes Terence Stamp (Toby Dammit), Salvo Randone (le prêtre), Anne Tonietti (la commentatrice TV), Marina Yaru (l’enfant / le Diable)
Le segment est présenté en italien et quelques passages en anglais STF.
 
Production Raymond Eger, Les Films Marceau, Produzioni Europee Associati (PEA), Cocinor
 
Présentation au Festival de Cannes 17 mai 1968
Sortie en France 10 juin 1968
Sortie en Italie 12 septembre 1968
Remerciements à TF1 Studio

Film ayant reçu le label
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Séances
Icone Billet 17ACHAT mar 18 16h45 - Pathé Bellecour
En présence de Philippe Le Guay
Icone Billet 17ACHAT ven 21 14h15 - Cinéma Opéra
En présence de Stéphane Audiard

 

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